Influence part 6

Chers amis choubidoubiens, bonsoir. Espionnage, complot , meurtres, faux semblants, manipulations. Ce soir, nous allons revenir sur une oeuvre majeure dans le cinéma de Brian de Palma : Blow Out. Réalisé en 1981, ce film met en scène John Travolta, star au firmament suite aux succès de Grease et de Saturday Night Fever, avant qu'il ne sombre dans l'oubli pendant 10 ans.

Un preneur de son est témoin d'un accident de voiture impliquant la mort d'un gouverneur candidat à la présidence des Etas Unis. Le film reprend l'idée de Blow Up de Michelangelo Antonioni. Le héros possède la preuve irrefutable d'un meurtre sans pouvoir l'analyser et trouver la clé de l'énigme. Dans Blow Up, le héros agrandit cette preuve photographique pour reconnaitre un visage. Agrandissement jusqu'à obtenir une image illisible par son manque de netteté. Sans succès. Dans Blow Out, Travolta possède une bande sonore, seule preuve du complot. Malheureusement, sans images associés, celle ci est inutilisable.

Le film est un térritoire d'expérimentations visuels. Splits screen (ecran partagé en 2) , plans séquences, cadrages incroyables, travellings élaborés. Très hitchcockiens encore une fois. La partition de Pino Donnagio aide particulière en ce sens. Mélange très orchestral de thèmes Hermannien avec une sonorité très 80's. Pas désagréable. La nostalgie joue sans nul doute. Bref. Sorti pendant l'été et vendu comme un thriller hollywoodien, le film est un échec critique et publique. Trop personnel.

Le film connaitra une carrière et un succès foudroyant dans les video-clubs de quartier avant de passer au status de film culte pour nombre de cinéphiles. A l'instar de Quentin Tarantino, Paul Thomas Anderson, est un cinéphile amoureux. Réalisateur de Boogie Nights, il connait sans doute par coeur tous les Altman, tous les Scorsese, tous les de Palma et certainement....Blow Out. Voila. Bonne découverte.