Le Frisson du Spectateur
A l'assassin ! A l'assassin !!!! Chers Choubidoubiens, bonsoir. Le domaine de Choubidouba est envahi par le spectre de la mort. Elle rode ici et là, à l'affut de sa prochaine victime. Dans l'ombre. Couteau en main. Ce soir, Mario Bava nous fait l'honneur encore une fois d'être notre invité sur Choubidouba avec l'un de ses chefs d'oeuvre : Six Femmes pour l'assassin.
Dans un atelier de stylistes, plusieurs mannequins sont assassinés coup sur coup par un maniaque. Rien de vraiment extraordinaire d'un point de vue scènaristique. Toute l'histoire tourne autour de " qui est le meurtrier? " Sans le savoir Mario Bava, en 1964, posait les codes du giallo, ceux la mêmes qui allaient influencer toute la filmographie de Dario Argento. Mains gantées, tueur masqué, meurtre à l'arme blanche.... Bref. Dans ce film, l'histoire n'a en fin de compte que très peu d'importance. La forme domine essentiellement. Dans l'extrait que nous allons voir ce soir, observez bien le cadre ( au premier plan ), le jeu des couleurs, la lumière ( changeant au sein d'un même plan), et savourez ce petit moment d'effroi que Mr Bava a certainement mis du temps à conconcter.
A vos telecommandes !!!!!
7 commentaires:
cool! ça a l'air joli.
tres rigolo !
C'est bien parce que je decouvre un style que je ne connaissais pas du tout!
C'est fou parce que c'est super esthetique, limite fetichiste, non?Je trouve que la scene de l'etouffement de la fin de l'extrait est presque sexuelle!
Du coup, ça donne une autre dimension et ça fait un peu moins peur je trouve!
Enfin, voilà, je dis ça, je dis tout, j'y connais rien!
Mais bien bien, ça me fait decouvrir pleins de trucs!
Encore!
bon extrait, en plus mario réussit à nous faire sourire : on ne croit pas une seconde à quelque effroi que ce soit, tout se passe comme si le sujet était secondaire face au désir de mario de faire un film (ce qu'est un artiste...)
je vous trouve un peu dur, et dénoué de sens commun, mr cool.
Que ce soit désuet, certes. Mais une certaine angoisse est assez présente je trouve. Pis bon, c'est qu'un extrait, dans lequel Mr kali nous décortique tous les codes du giallo. Je pense que nous sommes plus attentifs à tous cela qu'a la trame.
Sinon, ça wizze?
Je comprends vos points de vue. Il est vrai que cette mise en scène peut dérouter, et être en décalage avec le frisson voulu. L'esthetisme désarmorce peut etre l'effet. Mais c'est tout l'interet du cinéma de Mario Bava ( du moins dans sa première période ),là où d'autres vont faire de le réalisme le plus cru, lui sublime toutes ses sequences de meurtre au plus haut point. Je comprend votre point de vue Mr Cool.
a. je n'ai jamais écrit que cela me paraissait désuet,
b. tout ce que j'ai dit : mario bava est un artiste. je ne me rapelle pas quel film j'ai vu de lui mais je l'avais trouvé fort à mon goût.
c. en tant qu'artiste, mario semble dans cette séquence trouver plus de plaisir à 'filmer' c'est à dire à 'créer' (produire, faire, fabriquer) que de vouloir à toute force amener le spectateur vers un effroi; je crois que nous ne sommes pas ici dans un cinéma populaire mais dans un cinéma d'esthète (que je valorise d'autant plus).
d. vous m'avez mal compris, mr choubi, je vous le pardonne.
e. ce sera la dernière fois (éhéhéh!!)
admettons, mais de grâce, arrêtez ce style procédurié, c'est insupportable. Un peu de simplicité, mince!
sinon, ça gaze?
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