Myhte
Un mythe est une histoire imaginaire qui permet d'apprendre sur les Hommes et la Vie.
Le mythe de la caverne commence dans une grotte. Plusieurs hommes s'y trouvent. Ils sont assis contre un mur et y sont enchaînés. Ils tournent le dos à l'ouverture et ne peuvent voir la lumière qu'en regardant son reflet sur les parois de la caverne. Ces hommes se trouvent dans cette position depuis leur enfance et ils n'ont rien connu d'autre. Personne n'est venu les rencontrer, personne ne leur a expliqué comment c'était dehors.
Pour eux, la vérité, ce sont les ombres qu'ils aperçoivent sur les murs. Ils pensent que lorsqu'ils voient l'ombre d'un animal qui passe devant la grotte, cette ombre est le vrai animal.
Un jour, un homme est forcé à se libérer. Malgré sa grande peur, il décide de sortir de la caverne pour découvrir ce qu'il y a à l'extérieur.
Ses yeux lui font d'abord très mal parce que le soleil l'éblouit mais peu à peu il commence à s'y habituer. Au bout d'un moment, il distingue les formes, puis les détails de ces formes et enfin les couleurs. Quand un lion passe près de lui, il le reconnaît à sa taille mais voit aussi la couleur de sa crinière, le tranchant de ses dents et arrive même à toucher la douceur de son poil.
Ses yeux lui font d'abord très mal parce que le soleil l'éblouit mais peu à peu il commence à s'y habituer. Au bout d'un moment, il distingue les formes, puis les détails de ces formes et enfin les couleurs. Quand un lion passe près de lui, il le reconnaît à sa taille mais voit aussi la couleur de sa crinière, le tranchant de ses dents et arrive même à toucher la douceur de son poil.
Après avoir passé plusieurs heures à observer les moindres détails de ce nouveau monde, il pense que ses amis enchaînés ont eux aussi le droit de savoir. Il les rejoint et leur raconte tout : les arbres, les animaux, le vent, les couleurs, le soleil. Il leur explique même que ce qu'ils ont cru depuis toujours n'est pas la vérité mais une simple ombre de la vérité.
Malheureusement pour lui, personne ne veut le croire : tous ses copains pensent qu'il raconte n'importe quoi, qu'il devient fou. Certains proposent même de le tuer.
Malheureusement pour lui, personne ne veut le croire : tous ses copains pensent qu'il raconte n'importe quoi, qu'il devient fou. Certains proposent même de le tuer.
Platon, livre VII de " La République ".
On distingue sans peine la signification de cette allégorie. La caverne est le monde sensible dans lequel nous évoluons, le symbole de toutes les dictatures, visibles comme invisibles. Nous sommes enchaînés dans cette caverne, esclaves de nous-mêmes et de notre éducation. La lumière est au dehors, mais il faut du courage pour la rejoindre, supporter la souffrance et la peur pour affronter la vérité.
On pourra s'interroger sur le rôle entretenu par les écrans de télévision sur la plèbe inculte, etc.
'Les couleurs sont les cris de l'ombre.' Edmond Jabès
5 commentaires:
super!
Bon, ben je vous préfère comme ça qu'en corbeau éthylique.
"l'erreur est consensuelle, la vérité, elle , est solitaire car elle est toujours en avance" (Jacques Vergès).
'corbeau éthylique'
??????
je ne serai jamais ce dont on m'accuse (n'ayant point honte de mon nom)
tu l'as eu où cette citation?
elle est pas mal (même si je ne donne pas le même sens au mot 'vérité'). bon mot quand même.
De Vergès justement.C'est drôle mais c'est vrai.
Un reportage sur lui, je crois, il avait sorti ça. Venant d'un avocat, c'est assez bon. 5 jours après, j'y réfléchissais encore.
Evidemment, y tenait ça d'un sage quelconque j'imagine, Confucius ou un autre rigolo.
oui oui superbe ! Mr cool, vous me faites ressortir de vieux sujets de philo que j'avais vu en Terminal. hehehehe le mythe de la caverne !! j'avais du avoir un bon 11 a l'époque. Bon sujet, qui m'a toujours parlé en tout cas.
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