Le Frisson du Spectateur

Bonsoir à tous. Après les désillusions que nos hommes politiques vous inspirent, je vous propose donc comme chaque semaine, votre rendez-vous frisson. C'est vrai quoi. On va pas laisser abattre par une bande de cons prets à tout pour le pouvoir. Bref.

Ce soir, Dario Argento entre dans notre cycle Frisson par la grande porte avec une oeuvre majeure de sa carrière. Suspiria ( Soupirs ). Si le bonhomme est connu pour avoir réalisé de nombreux navets à partir des années 80 ( il ne s'en remettra pas ), il est considéré à juste titre comme un maître du cinéma d'épouvante dans les années 70. Ayant commencé par réaliser quelques giallos de qualité dont le fameux Profondo Rosso en 1975, il mettra en scène l'année suivante sa première incursion dans le cinéma fantastique. Suspiria donc. Une jeune américaine ( Jessica Harper ) entre à Fribourg dans une école de danse réputée mais ayant pour particularité d'avoir été habitée par une terrifiante sorcière des siècles apparavant. Les sorcières... Sujet par forcément térrifiant à priori . On peut penser à Blanche Neige, Roald Dahl, ou encore Elisabeth Mongomery et sa mère Endora. Et pourtant... Le film, teinté de psychédelisme par la musique des Goblins sous LSD et la mise en scène virtuose d'Argento, lui aussi sous psychotrope, se revèle effrayant. Les obsessions du cinéaste, jusqu'alors employées aux giallos, se retrouve également présent dans cette oeuvre fantastique ( armes blanches, tortures..) Petite anecdote, Daria Nicolodi, muse puis femme du cinéaste et mère d'Asia, se trouve pour la première fois, scénariste. Voilà, je vous laisse profiter de ce moment d'effroi savemment concocté car Argento ne fera jamais plus aussi bien. A vos télécommandes !!!