09 avril 2007

le papa de Minos



Charles Buchinski le 3 novembre 1921 à Ehrenfeld en Pennsylvanie (près de Pittsburgh) dans une famille d'immigrés lituaniens (avec une ascendance tartar du côté de son père, mais nous y reviendrons) Charles Bronson commence en travaillant dans des mines de charbon. Après avoir effectué son service militaire pendant la Seconde Guerre mondiale – où l’on peut apprécier son talent de mitrailleur de queue d’un bombardier - il part étudier la comédie en Californie avant de débuter au cinéma dans les années cinquante. D'abord cantonné aux séries B où divers cinéastes exploitent son physique imposant et monolithique, notre héros apparaît également chez Robert Aldrich, dans Bronco Apache ou chez Samuel Fuller dans Le Jugement des fleches.

Devenu une star internationale après les Douze Salopards, l'acteur multiplie alors les productions de premier plan, partenaire d'Alain Delon dans Adieu l'ami de Jean Herman et surtout chez Sergio Leone dans Il était une fois dans l'Ouest (souvenez-vous de l’homme à l’harmonica…). Il est vrai que ce n’était que la troisième fois que le réalisateur l’appelait.
Bronson fut appelé la première fois par Leone pour jouer le rôle principal de Pour une poignée de dollars. Il refusa. Il fut encore appelé par Leone pour jouer Tuco dans le Bon, la Brute etc. Il tournait alors les Douze Salopards. Manque de chouffe. La troisième serait donc la bonne.

Marié à l'actrice Jill Ireland, Charles Bronson tourne par la suite à plusieurs reprises seul ou avec son épouse dans des films où ses compositions se font de plus en plus stéréotypées, à l'image du héros archétypal qu'il incarne en 1974 pour Michael Winner dans Un Justicier dans la ville.

• 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven)
• 1963 : La Grande Évasion
• 1966 : La Bataille des Ardennes
• 1967 : Les Douze Salopards (The Dirty Dozen)
• 1968 : Pancho Villa
• 1968 : Il était une fois dans l'Ouest (Once Upon a Time in the West)
• 1972 : Soleil rouge
• 1974 : Un Justicier dans la ville (Death Wish)
• 1979 : Avec les compliments de Charlie
• 1981 : Un Justicier dans la ville 2 (Death Wish II)
• 1983 : Le Justicier de minuit

Bronson descendait donc des tartares par son père (Mongols). De nombreux Mongols avaient en effet poussé leur invasion jusqu’en Baltique, où ils pratiquaient le sunnisme, et servaient le plus souvent la caste des militaires de haut rang. Ce trait physiologique (yeux bridés, teint hâlé) lui fit jouer des rôles de mexicains ou de sang-mêlé. C’est d’ailleurs pendant le Maccarthysme qu’il change de nom, ne souhaitant pas être assimilé à un bolcho par son nom de famille à consonance slave.

Anecdotes :

Bronson fit quelques apparitions à la télévision dans les années 50, pour Alfred Hitchlock Presents.

Bronson est cité dans un single de NOFX intituled Punk Guy, parce que, selon le groupe, il avait tout d’un punk.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon héros de quand j'étais p'tit.
Je l'adore toujours autant d'ailleurs. :)

Anonyme a dit…

Mr Kaplan: Bronson fût un acteur atypique,s'engouffrant dans la brêche du "non-jeu"..Interessant..une sorte d'Humphrey Bogart à la sauce tartare (héhéhé).Touts deux ne développaient-ils pas ce jeu ,qui,pour ma part estr assez admirable: l'absence.Je trouve qu'ils avaient ce point commun là,comme s'ils avaient l'air de regarder l'heure lorsqu'ils déblateraient une réplique..

Mr Choubi a dit…

c'est vrai qu'il a le type tartare Minos.
Super Bronson, mais son non-jeux, je pense plutôt que c'est du non-talent en fait.
Il avait une sacré gueule, très magnétique, donc pour le ciné, parfait. Mais il savait faire 2,3 expressions tout au plus, non? On savait jamais s'il y souriait ou si il grimaçait.
Par contre, je crois que les réalisateurs avec qui il a joué ont su mettre à profit cette particularité. Le Bihan, si il avait une autre gueule, ça aurait pu être ça!

Anonyme a dit…

Mr Kaplan:Héhéhéhéhé!je vois que ,comme moi,vous avez un penchant pour ce tocard de Le Bihan!!Bon,Bronson avait plus de "charisme" si l'on peut dire...une gueule à part,quoi.Si,je trouve Le Bihan excellent dans les pubs Chevignon...ah ben,non,finalement,il donne un côté comique sans le vouloir ce con!!Bah dis-donc,y'en a qui sont vraiment payé à rien foutre!Plein l'cul de donner du crédit à des gens qui ne servent à rien,messieurs les médias!!

Anonyme a dit…

tout a fait d'accord le bihan talent zero bronson un peu plus mais lui avait de la gueule cependant un jeu tres limité.
hutchinson.