11 octobre 2006

Play Misty For Me


1971. L'année de French Connection, des Chiens de pailles du Sieur Peckinpah, des droggies du Sieur Kubrick. Cette année là , Clint Eastwood fera naitre la légende "Clint " avec Dirty Harry mais elle marquera aussi une étape tout aussi importante dans sa carrière. Play Misty for Me , son premier long métrage. Auparavant , Clint n'aura vraiment brillé que dans les westerns de Sergio Leone , de Don Siegel et Rawhide, la série à l'origine de son succès. Soutenu par ses potes realisateurs , il a l'opportunité de se lancer dans la mise en scène tout en se donnant le premier rôle . A priori l'histoire semble banale et deja vu mille fois : Un animateur radio (Clint) séduit une femme (Jessica Walker) qui, peu à peu ,va réveler des comportements obsessionels et psychotiques à son egard. Pas super original . On est deja passé par Liaison Fatale , Basic Instinct et nanars du même type. L'interet n'est pas là où l'on pense. Le film porte fortement la marque des 70's. L'image est granuleuse avec des couleurs nuancés jaune , caméra à l'épaule, montage approximatif parfois, une BO alternant jazz / rock , utilisation astucieuse des zooms longue distance, pattes d'eph, des clopes partout. Il fait également référence à certains giallos (polars à l'italienne) , mains gantées au premier plan, utilisation d'armes blanches, folie meutriere. Le heros est toujours espionné , pris au piège, où qu'il soit, par une Jessica Walker tantôt éblouissante , tantôt glaçante de démence. Ce film m'a foutu les boules. Voila

PS: Pour les puristes de Jazz , une séquence du film se deroule à Montreux. 1971. Montreux. Je vous laisse deviner.

2 commentaires:

Mr Choubi a dit…

superbe.

Mlle Caleuleu a dit…

super ta chronique Kali ! tu sais quoi, ça me rappelle un certain soir dans un salon anglais où l'on mangait du tobelron devant ...Simone veber, l'empoisonneuse !....ehehehehhehe