Pop Music
Suivant le contexte dans lequel on emploi l’expression pop music, cette dernière peut prendre deux sens différents : une abréviation de popular music (musique populaire), ou, plus récemment, un terme qui désigne un sous-genre de celle-là.
D’après la littérature spécialisée, la Pop music se distingue de la musique classique et du folk music. Pop music indiquerait un style particulier comprenant par exemple :
D’après la littérature spécialisée, la Pop music se distingue de la musique classique et du folk music. Pop music indiquerait un style particulier comprenant par exemple :
- un chant plus ou moins maniéré (Rolling Stones, Beck, Led Zep etc.),
- des paroles traitant d’amour ou de sexe (Rock’n Roll),
- des beat dansant,
- des mélodies faciles,
- des harmonies simples et une structure répétitive.
Je crois que chacun de nous peut mettre des exemples sur ces différents éléments, exemples qui nous sont donnés par le marketing de masse et les stratégies de vente orientation-client des compagnies de disques.
- des paroles traitant d’amour ou de sexe (Rock’n Roll),
- des beat dansant,
- des mélodies faciles,
- des harmonies simples et une structure répétitive.
Je crois que chacun de nous peut mettre des exemples sur ces différents éléments, exemples qui nous sont donnés par le marketing de masse et les stratégies de vente orientation-client des compagnies de disques.
Les produits CD ou DVD deviennent très bon marché ; c’est l’âge de la consommation de masse de pop music. Dans les années 50, des artistes tels Franck Sinatra chantaient le business, le champagne, bref un marché de classe pour des consommateurs de classe. Les supports étant devenus bon marché et s’étant diversifiés (apparition du 45 T.), les adolescents purent influencer le marché – plusieurs périodes de bouleversement, notamment une durant la promotion du tour de chant mondial des Beatles (à partir de 65).
Pourquoi les jeunes générations ont-elles toujours cru bon d’investir dans des héros qui avaient leur âge, plutôt que dans des vieilles branches qui avaient fait leur preuve ? Leur intérêt pour la mode et sa consommation n’est-il pas en fait dicté par l’industrie, tout bonnement ?
L’absence de critique politico-économique parut à un certain moment insoutenable. Alors naquirent des mouvements de protestation (Flower power, LSD, etc.) et leurs chantres (Doors, Hendrix, etc.). Mais ce n’était pas suffisant. Les majors avaient encore une fois noyé l’opposition dans sa consommation. Une seconde tentative de révolte vit le jour à Londres à la fin des années 70 avec les Damned, Buzzcocks, Magazine et autres. Le Punk était né. Vive le Punk. Lui ne mourra pas. Jamais. On allait encore déchanter.
2 commentaires:
Donc, vous n'opposez pas, Mr Cool pop et rock.
Puisque vous citez les stones(rock) et ensuite les paroles, amour (évidemment) et sexe (mouais) donc rock. Alors que, même si tout ce que tu dis est très juste pour le reste, l'opposition entre pop-music est rock est réelle. Puisque la pop vise le plus grand nombres, elle multiplie les effets pour accrocher l'oreille : gimmick musical, souvent deux mélodies (couplet-refrain), production soignée etc...
Donc raffinement, frivolité, melodie, sont pop. Contestation, energie, sans concessions sont rock.
Mais ceci est plus un débat technique, alors vous portez le débat sur champ sociologique. Ce qui est fort interressant.
Bravo.
Mr Choubi,
en effet, je n'oppose pas pop et rock. Disons que le rock fait partie de la pop dans la mesure où c'est un sous-genre de la musique populaire, évidemment. Si l'on prend la pop music au sens de sous-genre, alors on peut non pas les opposer, mais regarder des oeuvres (beatles par exemple) selon divers modes: pop music est un mode ; rock'n roll est un autre mode. mais selon ils ne s'opposent pas. ils sont, si vous voulez, les deux verres d'une même paire de lunettes. Ce sont simplement des modes propres à appréhender un même phénomène. En philosophie, on appelle ceux-là des catégories. Ce sont des outils quoi...
amitiés
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